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Cette étude, commanditée par la direction Innovation, Recherche et Savoirs de l’AFD, propose une analyse rétrospective du Partenariat Public-Privé (PPP) qui gouverne le sous-secteur hydraulique urbain du Sénégal depuis 1995. Depuis quelques années, des signaux inquiétants s’accumulent au point que plusieurs bailleurs ont décidé de passer en prêt souverain, faute d’une confiance suffisante dans les capacités financières du partenaire public, la société de patrimoine, à honorer ses engagements. Les motifs de satisfaction restent toutefois nombreux. Le Sénégal a atteint ses objectifs en matière d’accès à l’eau potable et ses performances en milieu urbain sont remarquables : Dakar affiche un taux d’accès supérieur à 98%, taux qui avoisine les 80% dans le périmètre qui fait l’objet du PPP. Mieux, le Sénégal est l’un des trois pays du continent africain où le taux de raccordement de la population, par branchement domiciliaire, s’est accru de plus de 25%, derrière le Botswana (+52%) et devant le Maroc (+25%) avec + 33%, entre 1990 et 2015. En terme méthodologique, cette étude s’appuie sur les documents contractuels (contrats, annexes et avenants depuis 1996), les rapports d’activité des 10 dernières années des deux sociétés (société de patrimoine et société d’exploitation) et la littérature grise et académique. Cette première étape a permis d’identifier et de caractériser les principaux points de rupture du PPP originel. Elle s’est poursuivie avec des entretiens des acteurs clés du sous-secteur, en février 2017, pour préciser la nature de ces points de rupture, et en expliquer les causes et les conséquences.

pdf : 1008.85 Ko
auteur(s) :
Christelle PEZON
coordinateur :
Sarah Botton
issn :
2492-2838
pages :
52
numéro :
41
disponible aussi en : fr en
1008.85 Ko (pdf)
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