Une autoproduction qui représente désormais moins de la moitié de la consommation et donc un système alimentaire largement dépendant du marché, y compris en milieu rural ; une importance considérable du marché intérieur par rapport aux marchés d’exportation pour les produits alimentaires ; des marchés urbains et ruraux devenus quasi équivalents en taille économique et qui constituent donc des débouchés importants pour l’agriculture locale ; des céréales qui ne représentent que moins de la moitié de la consommation alimentaire en valeur : ce sont les enseignements essentiels d’une analyse menée à partir des enquêtes nationales sur la consommation des ménages en Afrique de l’Ouest, au Cameroun et au Tchad entre 2001 et 2011.