Cet ouvrage prend acte du « réveil arabe », nourri de contestations envers une privatisation accrue de la ville excluant les plus pauvres, alors que les quartiers populaires, issus de l’informalité, sont très majoritaires. Inégalement intégrés à la ville, ils sont exposés à des vulnérabilités de natures différentes. L’action conduite (ou l’inaction) jusqu’à 2011 a-t-elle constitué le talon d‘Achille des régimes bousculés ? l’irruption des contestations dans les quartiers informels coïncide-t-elle avec 2011 ou est-elle plus ancienne ? Depuis deux ans, quels sont les changements majeurs observables dans la structuration de l’action urbaine et dans le quotidien des quartiers informels ?...