En Afrique, dans un contexte de pénurie de personnel de santé, de prévalence VIH élevée et de besoins importants en personnel pour la mise sous traitement antirétroviral (TARV) et le suivi des patients, on constate des goulots d’étranglement nuisibles à la mise à l’échelle de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). De fait, 95 % des PVVIH vivent dans les pays en développement et les deux tiers d’entre elles en Afrique subsaharienne; cette partie du monde comptabilise seulement 3 % des personnels de santé et consomme 1 % des dépenses mondiales de santé (WHO, 2006).