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Encourager la rizipisciculture en Guinée forestière
Projet

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Date de début du projet
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Date de fin du projet
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Durée du projet
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5 ans
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Montant du financement AFD
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4600000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Direction nationale de la pêche et de l’aquaculture
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Type de Financement
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Partenaires
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l’Union européenne
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Bénéficiaires
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Populations de la région du Sud-Est (Guinée forestière) organisées en groupements professionnels
L’AFD soutient depuis près de dix ans le gouvernement guinéen dans le développement de la rizipisciculture, l'intégration de la riziculture et de la pisciculture pour la production simultanée de riz et de poisson dans la même parcelle. L’objectif : un accroissement durable de l’offre locale en poissons, riches en protéines, et une amélioration des conditions de vie des populations du sud-est du pays.
Contexte
La rizipisciculture consiste à élever des poissons dans une rizière en même temps que le riz y est cultivé. Son développement constitue un enjeu majeur de sécurité alimentaire, la production de poissons procurant un apport en protéines animales de qualité, principale carence de l’alimentation des populations de la région de la Guinée forestière. L’appui de l’AFD et de ses partenaires (notamment la délégation de l’Union européenne) à cette filière, située dans une zone enclavée, contribue ainsi à l’amélioration de l’accessibilité, de la quantité et de la qualité nutritionnelle de l’alimentation des populations bénéficiaires, tout en diversifiant leur régime alimentaire.
Descriptif
Forte du bilan positif d’un premier projet appuyé par l’AFD en 2000, l’agence a mis à disposition du gouvernement guinéen en 2011 une nouvelle subvention de 3 millions d’euros sur cinq ans pour financer ce projet. Celui-ci promeut le développement d’une pisciculture extensive ne nécessitant aucun autre intrant que ceux disponibles sur l’exploitation du pisciculteur. Le principe du projet repose sur la capacité d’initiative et de prise de risque des populations paysannes qui autofinancent l’aménagement de leurs étangs rizipiscicoles (0,3 hectare en moyenne). En contrepartie, il leur apporte une technique d’exploitation de la pisciculture en bas-fond pour un coût d’investissement accessible aux revenus locaux.
Impacts
L’aménagement des bas-fonds dans le système rizipiscicole permettra :
- De multiplier par six le revenu total à l’hectare et de réduire le temps de travail pour le riz de 30 %.
- Le renforcement des institutions de tutelle et de la structuration professionnelle.
- L'intensification et l'élargissement de la couverture géographique du projet.
- L'incorporation d'actions ciblées vers la prévention de la malnutrition chronique.