Fonds commun santé (FSC)

En dépit d’une amélioration notable de la mortalité infanto-juvénile, la situation sanitaire du Niger demeure préoccupante, avec des taux de malnutrition et de mortalité maternelle très élevés. L’accessibilité physique limitée aux structures sanitaires, la forte disparité de l’offre entre zones urbaines et rurales, les difficultés d’approvisionnement en médicaments, la pénurie de ressources humaines qualifiées et leur déploiement inégal sur le territoire fragilisent l’offre de soins, et constituent les principaux obstacles dans l’accès aux services de santé.

S'ajoutent des barrières financières qui limitent l’accès du plus grand nombre aux services de santé de base. La mise en oeuvre des réformes prioritaires du Plan de développement sanitaire stagne du fait du manque de ressources budgétaires adéquates : malgré une évolution significative des dépenses de santé, la part de budget de l'État se situe à 6,7 % du PIB

Ce projet, troisième phase de financement de l'AFD, doit permettre d'améliorer l’état de santé de la population, notamment des femmes et des enfants, et à maîtriser la croissance démographique. Ses objectifs spécifiques sont de contribuer à :

• mettre en oeuvre le Plan de développement sanitaire dans le cadre de l’approche sectorielle,
• améliorer les indicateurs de santé : baisser la mortalité infanto-juvénile, diminuer le taux de malnutrition, mieux utiliser les services, et permettre la hausse des indicateurs de la santé de la reproduction, notamment la prévalence contraceptive.

• Améliorer la santé maternelle et infantile, notamment la nutrition et le planning familial
• Améliorer la qualité des soins
• Appuyer l'élaboration du Plan de développement sanitaire 2016-2020
• Appuyer la planification stratégique et le suivi-évaluation des services du ministère de la santé
• Appuyer la réflexion en cours sur la mise en place de la couverture universelle de santé
• Appuyer une expertise en architecture / ingénierie du bâtiment