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LALANKELY : désenclaver et assainir les quartiers prioritaires d’Antananarivo
Projet
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne


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Date de début du projet
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État
En cours
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Montant du financement AFD
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36 000 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Grand Antananarivo
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Type de Financement
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Partenaires
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Union européenne
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Bénéficiaires
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Communes du Grand Antananarivo
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne

Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
Avec l’afflux de nombreux arrivants dans les quartiers défavorisés de la capitale et de sa périphérie, les conditions de vie s’y détériorent faute d’infrastructures et d’équipements. La France à travers l’AFD soutient l’État et la commune d’Antananarivo pour le désenclavement et l’assainissement de plus de 220 quartiers.
Contexte
Avec ses 24 millions d’habitants, Madagascar est un pays où l’urbanisation s’accélère : plus d’un ménage sur trois vit en milieu urbain. Au rythme actuel, il s’agira d’un sur deux dans moins de 10 ans.
L’agglomération d’Antananarivo doit faire face à une croissance démographique parmi les plus importantes d’Afrique. Faute d’anticipation, cette croissance urbaine génère des difficultés de gouvernance et affecte la qualité de vie des habitants.
Aujourd’hui, le phénomène de précarisation de l’habitat touche tous les quartiers de la ville d’Antananarivo et des villes périphériques, avec un taux d’environ 70 % de constructions illicites.
Presque tous les nouveaux urbains sont pauvres. Au fur et à mesure que les quartiers défavorisés se densifient, les conditions de vie s’y détériorent.
Descriptif
Ces différents éléments ont motivé la mise en place du programme de désenclavement et d’assainissement des quartiers prioritaires d’Antananarivo, intitulé projet « Lalankely » (ruelles en malgache).
En deux phases, 110 quartiers identifiés comme prioritaires ont bénéficié de ce programme. Dans chaque quartier, le projet a permis la construction d’escaliers, de ruelles et de voies carrossables équipées de drains pour améliorer l’évacuation des eaux usées et pluviales. Des équipements sanitaires (bornes fontaines, lavoirs, sanitaires, bacs à ordures) ont également été installés. L’entretien des infrastructures fait l’objet d’une gestion communautaire par les habitants, soutenue par des ONG.
Une troisième phase du programme vient d’être lancée. Elle permettra de cibler 108 quartiers supplémentaires.
Les phases 1 et 2 du projet ont été financées via une subvention de 14 millions d'euros de l'AFD. La phase 3 est quant à elle financée via un prêt de 19 millions d'euros de l'AFD et une subvention déléguée de l'Union européenne de 3 millions d'euros.
Impacts
Les deux premières phases du projet ont bénéficié à plus de 700 000 personnes en termes de mobilité, d’accès à l’eau potable, d’amélioration des conditions sanitaires et de collecte des déchets. 80 kilomètres de ruelles et de voies carrossables ont été construits ainsi que des dizaines de bornes fontaines, de lavoirs et de blocs sanitaires. Ces investissements favorisent l’intégration des quartiers au reste du territoire et l’accès des habitants aux bassins d’emplois.
La troisième phase devrait améliorer les conditions de vie de plus d’un million de personnes.