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Pour un retour à l’école des jeunes de Niamey et sa banlieue Est
Projet

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Date de début du projet
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Durée du projet
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3 ans
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Montant du financement AFD
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100 000 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Niamey
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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République du Niger
Ce projet, labellisé Alliance Sahel, vise à réintégrer dans le système éducatif formel de jeunes filles et garçons déscolarisés et non scolarisés et à renforcer le rôle des autorités éducatives dans la prise en charge de ces jeunes.
Contexte
2,2 millions d’enfants sont déscolarisés ou non scolarisés au Niger. Malgré de nets progrès en termes de scolarisation et d’équipements, avec un taux brut de scolarisation passé de 35 % en 2001 à 76,2 % en 2016, la situation de l’éducation au Niger reste très préoccupante, en particulier en termes de qualité. Cette situation s’explique en partie par la pression démographique qui impose des recrutements massifs d’enseignants, mais aussi par les insuffisances institutionnelles dans la gestion des enseignants (recrutement, affectations, politisation) et au niveau de la formation des maîtres.
Pour pallier ce besoin, certaines ONG, à l'instar d’Aide et Action, développent des projets d'éducation non formelle : classes passerelles et écoles de la seconde chance. Cependant ces projets se développent de manière multiforme et dispersée, sans uniformisation, coordination ou régulation par l’Etat dans l’orientation des stratégies des ONG et de leurs zones d’intervention.
Descriptif
L’AFD et l’ONG Aide et Action accompagneront la réintégration de 1500 à 2000 jeunes de 9 à 14 ans dans l'éducation formelle (primaire et collège) ou dans des centres de formation professionnelle, à travers la mise en place de classes « passerelles ». Les capacités des organisations de la société civile seront renforcées pour leur permettre de jouer efficacement leur rôles d’alerte, de mobilisation sociale, de promotion et de diffusion d’approches innovantes, et de bonnes pratiques auprès des institutions éducatives.
Des actions de plaidoyer seront également menées auprès des autorités éducatives, aux niveaux national, régional et communal, pour renforcer la prise en charge des jeunes déscolarisés et non scolarisés.
Impacts
- Le projet contribuera à la lutte contre la marginalisation et l’exclusion de 1500 à 2000 filles et garçons de 9 à 14 ans de 4 communes de Niamey et de 3 communes de Kollo dans la banlieue de Niamey ;
- L’éducation et la formation, en tant qu’investissement sur le capital humain, présentent un taux élevé de rentabilité économique à moyen et long termes.