Projet d’Appui à la Mobilisation des ONG françaises sur le Climat 4 (PAMOC 4)

• CARE France : association française fondée en 1983 luttant contre l’extrême pauvreté et défendant l’accès aux droits fondamentaux, avec une attention particulière pour les droits des femmes et des filles. Le réseau CARE International a par ailleurs défini le changement climatique comme axe prioritaire de travail depuis près de 15 ans.
• Le Cari : Le Centre d’actions et de réalisations internationales est une association de solidarité internationale qui intervient depuis 1998 auprès des populations rurales du pourtour saharien. L'association a une vocation d'aide au développement en appuyant la petite agriculture comme rempart aux crises alimentaires et comme levier de développement. Ses actions sont principalement orientées vers la lutte contre la désertification et la dégradation des terres en zones arides.
• Électriciens sans frontières : ONG de solidarité internationale reconnue d’utilité publique, elle lutte depuis plus de 35 ans contre les inégalités d’accès à l’électricité et à l’eau dans le monde. Grâce à l'implication de ses 1200 bénévoles et en partenariat avec des acteurs locaux, elle favorise le développement économique et humain en utilisant les énergies renouvelables.
• Le Geres : Créé en 1976, le Geres est une ONG de développement internationale qui oeuvre à l’amélioration des conditions de vie et lutte contre les changements climatiques et leurs impacts. En tant qu’acteur de terrain, la transition énergétique est un levier majeur de son action : l'association encourage le développement et la diffusion de solutions innovantes et de proximité, elle accompagne les politiques territoriales climat-énergie et elle mobilise tous les acteurs pour faire grandir la solidarité climatique en les incitant à agir et à soutenir les plus vulnérables.

L’urgence climatique nécessite une réponse coordonnée de l’ensemble des acteurs et actrices, notamment issus de la société civile. Les ONG ont en effet un rôle de premier plan pour co-construire des transitions climatiques justes et mettre en œuvre des réponses opérationnelles sur le terrain. L’intégration du climat par les ONG est donc essentielle pour construire un développement durable ici et là-bas. Les ONG françaises et leurs partenaires travaillent depuis 2010 sur les questions reliant les enjeux de climat et développement au sein de la Commission climat et développement (CCD) de Coordination SUD. La CCD, coordonnée par le Gret depuis 2022, mène avec ses partenaires des activités de formation, de capitalisation, d’émulation et de plaidoyer en appuyant et valorisant les pratiques des ONG, dans leurs différents secteurs d’intervention. L’objectif de cette nouvelle phase est de poursuivre l’émulation initiée précédemment par la CCD au sein de la société civile, tout en animant un cadre de partage, de co-apprentissage et de plaidoyer collectif.

Les résultats attendus se déclinent en fonction des trois principales activités de la CCD : la formation, la capitalisation et le plaidoyer.

• En termes de formation, il est attendu qu’au moins 25 ONG, dont dix membres de la CCD, initient ou consolident la mise en en place d’une démarche interne concernant leurs pratiques environnementales et partagent, diffusent et mutualisent des démarches sur le sujet. Au moins 50 % des Commissions de Coordination SUD devront intégrer d'avantage les enjeux climat dans leurs travaux ou actions.
• Quant à la capitalisation, au moins dix ONG, membres de la CCD devront pouvoir être en mesure de mieux intégrer les enjeux climat dans leurs projets et au moins 40 ONG ou autres parties prenantes (dont 50 % sont des acteurs du Sud), contribueront ou bénéficieront des travaux menés par la CCD pour renforcer l’intégration du climat dans les interventions sectorielles.
• Enfin, au moins trois changements de pratiques ou de politiques en lien avec les recommandations formulées par le plaidoyer de la CCD seront identifiées.