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TerrIndigena, pour les droits des communautés indigènes et leur environnement en Amazonie

Projet

terrindigena amazonie forêt autochtones communautés
© Fundación Gaia Amazonas
Date de début du projet
État

En cours

Montant du financement AFD
12 720 000 €
Pays et Région
Brésil, Colombie, Équateur, Pérou
Localisation
Région nord du fleuve Amazone
Type de Financement
Subvention
Partenaires
Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM)
Bénéficiaires
ONG Gaïa Amazonas, EcoCiencia, IéPé, ISA, IBC et NCI
Télécharger la fiche projet (PDF)

Le projet, financé par l’AFD et le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) avec une subvention de 12,72 millions d’euros, contribue aux efforts entrepris pour la protection de plus de 50 millions d’hectares de territoires au Brésil, en Colombie, en Équateur et au Pérou, en collaboration avec 60 organisations indigènes.

Contexte

L’Amazonie, forêt tropicale essentielle au maintien des grands équilibres écologiques de la planète, est menacée par la déforestation, la dégradation de ses écosystèmes et la surexploitation de ses ressources. Deux des principaux outils pour la protéger et pour freiner la déforestation sont la création d’aires protégées et la reconnaissance des territoires indigènes, qui représentent environ 47,2 % de l’Amazonie (RAISG - Réseau amazonien d'information socio-environnementale géographique).

La région au nord du fleuve Amazone fait partie des espaces amazoniens les mieux préservés mais fait face aujourd’hui à des menaces grandissantes à la fois environnementales (déforestation, pollution de l’eau et des sols) mais aussi socioculturelles (augmentation de la vulnérabilité des communautés indigènes).

Descriptif

Les cinq principales zones d’intervention du projet sont situées dans la région nord du fleuve Amazone au Brésil, en Colombie, en Équateur et au Pérou. Le projet TerrIndigena est mis en oeuvre par les ONG Gaïa Amazonas (Colombie), EcoCiencia (Équateur), IéPé (Brésil), ISA (Brésil), IBC (Pérou) et NCI (Pérou), en collaboration avec 60 organisations autochtones qui habitent dans ces territoires.

Les activités s’articulent autour de quatre axes :

  • renforcement des outils de gouvernance pour garantir une meilleure représentation des droits autochtones et protection des territoires ;
  • suivi communautaire des pressions et des menaces endogènes et exogènes ;
  • mise en place d’activités génératrices de revenus conformes aux valeurs et cultures traditionnelles et respectueuses des écosystèmes ;
  • partage de connaissances et d’expériences à l’échelle régionale et coordination des acteurs.

Impacts

  • Actualisation et/ou mise en oeuvre de 28 plans de vie et de 18 protocoles de mise en relation avec les acteurs externes qui incluent le consentement libre, préalable et informé.
  • Suivi des pressions, des menaces et du changement de couvert forestier de 26 820 000 hectares à travers un système interculturel combinant un suivi via systèmes GIS et un suivi via indicateurs traditionnels propres aux communautés.
  • Appui au développement de 7 initiatives économiques basées sur des produits forestiers non-ligneux et intégrés dans la culture des communautés.