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Développer des soins essentiels de qualité pour les populations démunies au LIBAN (SOHA 2)
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Durée du projet
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3 ans
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Montant du financement AFD
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2 800 000 €
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Montant du financement global
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3 834 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Liban
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Type de Financement
Le projet Soha 2 répond à la crise sanitaire liée à la pauvreté croissante au Liban en ciblant les patients vulnérables atteints de maladies chroniques. Il adopte une approche hybride combinant consultations en ambulatoire et téléexpertise, tout en luttant contre la surconsommation médicale. La mobilisation communautaire et la prévention sont au cœur de l’initiative, soutenue par l’Association libanaise des Chevaliers de Malte, qui vise à garantir la durabilité des soins grâce à la veille épidémiologique, l’accréditation et un modèle financier viable pour les centres de santé.
Descriptif
L’évolution des conditions de vie de la population au Liban, dans un environnement fortement dégradé sur fond de crise économique et sociale, de recrudescence des tensions entre populations libanaises et syriennes et de possible extension du conflit avec Israël, requiert de repenser l’approche médicale en optant pour un maintien de la population en bonne santé grâce à la prévention des maladies chroniques. Cette approche, alignée sur le Plan stratégique national 2030 du ministère de la Santé publique (MSP), implique une modification de la relation entre le patient et son médecin.
Les mesures préventives portent sur l’information en matière de style de vie, de prophylaxie des maladies chroniques, de la santé mentale et la vaccination, en ayant notamment recours à la mobilisation communautaire. Les campagnes d’information sont organisées en coordination étroite avec le MSP incluant les volets genre et jeunesse. Le projet assure la prise en charge des patients souffrant de pathologies multimorbides (réduction des facteurs de risques, suivi médical renforcé, mix personnalisé de consultations en ambulatoire et de téléexpertise, traitement adapté et responsabilisation du malade).
Sur le plan organisationnel, un processus de contrôle qualité est instauré au sein du réseau de structures de soins de l’ALCM comprenant l’intégration des protocoles de prise en charge, l’utilisation des algorithmes, la réalisation d’audits internes réguliers, etc. Des études et travaux de recherche sont menés en lien avec les activités médicales et permettent d’en mesurer la pertinence et l’efficacité. Ces travaux peuvent être utilisés comme outils d’aide à la décision et sont partagés avec les partenaires techniques et financiers (ministères, agences des Nations Unies, bailleurs bi et multilatéraux, etc.).
Impacts
Au terme du projet, plus de 420 000 patients auront bénéficié directement des services. 6 campagnes d’information auront été organisées. 12000 patients auront été dépistés grâce à 6 campagnes. 108 000 patients auront bénéficié de soins médicaux-pharmaceutiques. 1980 personnes seront formées. La soutenabilité financière des centres sera améliorée garantissant une meilleure pérennité des activités de l’ALCM.
Les 2 centres répondant directement à l’ALCM, non encore accrédités, le seront et/ou prêts à l’être. Le produit des activités de veille épidémiologique aura été partagé avec le MSP. Le modèle développé à travers Soha (1 et 2) pourra constituer une référence et être reproduit, notamment pour les autres centres de santé primaire intégrés dans le réseau du MSP.
Fondation Pierre Fabre
La Fondation Pierre Fabre (FPF), reconnue d’utilité publique, a pour mission de permettre aux populations des pays fragiles ou en crise d’accéder aux soins et aux médicaments d’usage courant définis notamment par l’OMS comme essentiels à la santé humaine.
Elle a structuré ses activités autour de cinq axes : la formation de professionnels du médicament, l’accès aux soins de qualité pour les populations vulnérables, la lutte contre la drépanocytose, la dermatologie et l’E-santé.
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