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Timama : Améliorer la santé maternelle et infantile
Projet

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Date de début du projet
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État
En cours
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Date de fin du projet
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Durée du projet
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8 ans
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Montant du financement AFD
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20 000 000 €
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Pays et Région
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Localisation
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Grande-Anse, Sud, Nord-Ouest
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Type de Financement
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Bénéficiaires
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MSPP, MDM Suisse, EMI, GRET, ID, SOFA, SOE
L’AFD poursuit son engagement auprès du ministère de la Santé et de la société civile pour améliorer l’accès et la qualité des services de santé maternelle et infantile dans le Nord-Ouest, le Sud et la Grande-Anse.
Contexte
Malgré les efforts des autorités et des bailleurs internationaux, les mortalités infantile et maternelle restent particulièrement élevées en Haiti. La qualité et la couverture des services sanitaires de base sont insuffisantes, tandis que le pays peine à maitriser sa démographie et les besoins en contraception.
Fin 2016, l’AFD a lancé un programme d’amélioration de la santé maternelle et infantile, de renforcement de l’accès et de l’utilisation des services de santé (TIMAMA I). Financé à hauteur de 8,95 MEUR, ce programme s’est déployé dans des territoires ruraux et enclavés de trois départements (Grande-Anse, Sud et Nord-Ouest) jusqu’en 2018.
En réponse à une forte demande des autorités sanitaires gouvernementales ainsi que des bénéficiaires, l’AFD a poursuivi son appui à la santé maternelle et infantile dans le cadre du projet TIMAMA 2, à hauteur de 8 MEUR dès 2020. En 2021, un supplément d’1 MEUR a été octroyé à L’ONG Entraide médicale internationale (EMI) pour la réhabilitation d’établissements sanitaires endommagés ou détruits par le séisme du 14 aout 2021. Enfin, dans un contexte de hausse de l’insécurité, un montant supplémentaire de 2 MEUR a été octroyé en 2025 à EMI pour la poursuite de son appui aux institutions sanitaires du Sud et de la Grande-Anse, particulièrement affectées par l’afflux massifs de déplacé-e-s internes
La réduction des inégalités structurelles de genre étant au cœur du projet TIMAMA, un appui additionnel à hauteur de 100 000 euros a été mis en place en 2025 pour soutenir l’intégration de la dimension genre dans la mise en œuvre de cette seconde phase.
Descriptif
Le projet TIMAMA vise à réduire la mortalité et la morbidité maternelle, néonatale et infantile dans trois départements, ce, en renforçant la qualité et la disponibilité des services de soins tout en réduisant les inégalités d’accès à ces services. Plus spécifiquement, le projet vise à :
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Améliorer la disponibilité, la qualité et le continuum de services de santé materno-infantile, de planification familiale et de santé de la reproduction dans les départements ciblés.
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Renforcer l’accueil et les soins associés aux violences sexuelles, ainsi que la prévention en matière de droits sexuels et reproductifs ;
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Améliorer les conditions de pérennité des actions entreprises via un programme d’appui à la gestion et à l’administration des structures de santé ;
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Structurer un dispositif de prévention, d’identification, de prise en charge et d’orientation des femmes victimes de violences.
Dans le cadre du nouveau financement octroyé à EMI, une attention soutenue est accordée à la prise en compte des enjeux de genre dans les activités du projet. TIMAMA vise désormais la réduction des inégalités structurelles de genre à travers l’amélioration de la santé maternelle et infantile et la réduction des violences basées sur le genre.
Impacts
Il est principalement attendu une consolidation des services de soins, via la réhabilitation des centres de santé, la formation des personnels aux soins et services SMI/PF (santé maternelle et infantile/planification familiale), le renforcement des protocoles médicaux, un appui à la gestion administrative et financière, le renforcement des activités de planification familiale, un appui au système de référencement inclusif à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Un fonds social est mis en place pour la prise en charge des soins de santé de femmes et enfants défavorisés. De plus, les départements sanitaires bénéficient d’un renforcement institutionnel pour leur permettre d’assumer leur rôle de gouvernance au niveau déconcentré et décentralisé. Les capacités communautaires sont également renforcées pour favoriser l'exercice des droits liés à la santé. Enfin, dans le cadre de la troisième phase du projet, l’accès des femmes déplacées et des survivantes de VBG aux soins de santé primaires est une priorité.